XIXe, XXe siècles

À l'issue de la Révolution et de l'Empire, le pays blayais est intégré à la nation. L'histoire locale se confond désormais avec celle du pays. Néanmoins, le Blayais garde ses caractères particuliers, à commencer par ses divisions. Ses terroirs continuent à se différencier : les côtes se vouent à la vigne alors que l'arrière-pays reste fidèle à la polyculture, les marais connaissent une prospérité à éclipses, les landes sont converties en forêt de rapport.

Le Blayais reste aussi un pays estuarien. Longtemps, et malgré la concurrence de voies terrestres, c'est la Gironde qui l'ouvre au monde proche ou lointain. Et ce sont sur ses rives que s'installent les rares industries locales, jusqu'à la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis.

Enfin, Bordeaux garde et accroît son influence sur Blaye, Bourg et leurs campagnes. De ponts en chemin de fer puis en autoroute, les liaisons se renforcent. De ceux qui quittent le pays, beaucoup s'arrêtent à Bordeaux. À la fin du XX^e siècle, le mouvement s'inverse et ce sont les citadins qui viennent s'installer en Blayais.

Le Blayais, pays d'Aquitaine, clair, documenté et abondamment illustré, achève la série consacrée à l'histoire de ce pays et de ses habitants