Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 405 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-296-56430-5
EAN : 9782296564305
Quatrième de couverture
Cet ouvrage propose un filtrage récurrent (au sens de Michel Serres) de l'histoire des concepts philosophiques convoqués par l'éducation.
Il propose, au départ, deux topiques de la philosophie : la philosophie comme projet de société démocratique (antique puis moderne) visant des finalités politiques et la philosophie comme projet de définition d'un sujet digne, à la poursuite de finalités morales et/ou éthiques. Ces topiques révèlent toujours des fictions théoriques d'un Universel Abstrait qui nous instruisent peu sur le processus éducatif.
Une autre mise en scène est alors proposée qui propose le politique et l'éducation comme «arts vivants». Mais cette esthétisation trop subjectivocentrée risque de laminer tout projet démocratique de la polis.
Le recours à l'histoire de la philosophie et à l'épistémologie permettra alors de démythologiser le concept de sujet et de se résoudre à un projet plus modeste que celui de ses ambitions originaires. Philosopher équivaudrait à l'art de concevoir.
L'avancée de l'histoire des concepts et la déconstruction du concept de sujet interroge les sciences humaines et plus particulièrement les sciences de l'éducation. Quel lieu demeure alors possible pour le philosophe, en sciences de l'éducation ? La compréhension du processus de connaissance, seule possibilité de fondement du processus de subjectivation.
Archéologique et critique, la philosophie assume alors essentiellement une tâche de vigilance épistémologique à l'égard des sciences humaines.