Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 126 pages
Poids : 410 g
Dimensions : 19cm X 23cm
EAN : 9782350130033
Le Cha jing ou Classique du thé
Quatrième de couverture
Il est de breuvage qui aient eu, dans la culture d'un peuple, la place du thé en Chine. La préparation du précieux liquide a suscité dans l'empire du Milieu une multitude de traités, d'essais et de poèmes qui surprennent par l'exigence et la minutie qu'ils révèlent. Parmi ces oeuvres, le Cha jing, ou Classique du thé, qui vit le jour il y a ... 200 ans sous la prestigieuse dynastie Tang, se distingue par son ancienneté et sa perfection.
Essai magistral d'un nommé Lu Yu, l'oeuvre fixe une fois pour toutes les canons thé en l'envisageant sous tous ses aspects : la culture, la cueillette, la préparation, la dégustation, les ustensile, la plante elle-même. École de frugalité et de rigueur, le cha jing puise aux sources des courants essentiels de la pensée chinoise, le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme. Lu Yu, fin lettré et moraliste, dévoile à travers ce traité une véritable philosophie du thé, guidée par le besoin de l'excellence et la quête constante de raffinement.
Aujourd'hui, les choses ont bien changé, et cet érudit serait bien étonné de voir comments se consomme, de nos jours, la boisson à laquelle il a voué vingt ans de sa vie. Pourtant, le lecteur contemporain ne pourra que goûter la merveilleuse poésie et l'exotisme délicieux qui émanent de ces pages légendaires.
Voici donc restitué pour la première fois en France ce texte fondateur qui value à son auteur d'être consacré « dieu du thé » et honoré comme tel, et qui aujourd'hui encore, constitue l'un de ces ouvrages mythiques où s'inscrit le coeur de cette extraordinaire civilisation.
Lu Yu, « dieu du thé ». Le Cha jing a valu à son auteur une gloire telle qu'il a mérité de passer du statut d'homme à celui d'immortel. La légende raconte que Lu Yu était capable de distinguer l'eau tirée du milieu de la rivière de Nanling de celle tirée du bord de cette même rivière. C'était là une qualité essentielle que les contemporains de Lu Yu exigeaient d'un « maître du thé ».