Rayon Judaïsme
Le cimetière israélite de La Chaux-de-Fonds

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 164 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 25cm X 23cm
ISBN : 978-2-88930-325-0
EAN : 9782889303250

Le cimetière israélite de La Chaux-de-Fonds


Collection(s) | Images et patrimoine
Paru le
Relié 164 pages
préfaces Michel Margulies, Marc Perrenoud
Tout public

Quatrième de couverture

En plein hiver 1872, un cimetière israélite est inauguré à 1 000 mètres d'altitude à La Chaux-de-Fonds, dans le massif jurassien (Suisse). Deux sépultures, fraîchement implantées, marquent le début de l'histoire de ce cimetière. C'est le troisième cimetière israélite autorisé en Suisse romande. Le plus ancien existe depuis 1800 à Carouge dans le canton de Genève, suivi de celui de Lausanne en 1868. Comment ce cimetière a-t-il été créé, comment le terrain a-t-il pu être acquis, comment s'est-il développé et agrandi ? Anne-Marie Faraggi Rychner nous emmène à la découverte de cette histoire.

Dans le judaïsme, la conservation des tombes étant perpétuelle, l'architecture funéraire ainsi que l'évolution stylistique et symbolique peuvent être étudiées sur de longues périodes. Le cimetière israélite de La Chaux-de-Fonds se distingue par la rareté des symboles judaïques et l'importance d'une ornementation profane, semblable à celle des cimetières non-juifs.

L'observation attentive des épitaphes donne des renseignements sur les personnes inhumées : l'âge au décès, les patronymes, les origines, les professions, le niveau social ainsi que le rite funéraire. Ce cimetière révèle une population juive bien intégrée dans le tissu social protestant de la ville de La Chaux-de-Fonds. Si la souche fondatrice est alsacienne, on observe également une hétérogénéité due aux migrations successives.

À l'heure actuelle, les membres de cette communauté israélite sont de moins en moins nombreux et les inhumations de plus en plus rares. Mais un tel cimetière, niché dans la montagne, représente un pan de leur histoire et de l'histoire des Montagnes neuchâteloises : il doit être connu et conservé.

Biographie

Anne-Marie Faraggi Rychner, née en 1947, a obtenu une licence d'anglais en 1971 à Paris-Sorbonne et une licence en archéologie à l'Université de Neuchâtel en 1983. Après avoir travaillé comme préhistorienne pour l'État de Neuchâtel d'abord, pour l'État de Vaud ensuite, elle devient « historienne » en présentant une étude sur le cimetière juif des Éplatures de La Chaux-de-Fonds. Elle est également l'auteure de plusieurs publications et articles sur la préhistoire dans les cantons de Neuchâtel et de Vaud.

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