Rayon Histoire
Le cinéma de Singapour : paradis perdu, doute existentiel, crise identitaire et mélancolie contemporaine

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 174 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747560559

Le cinéma de Singapour

paradis perdu, doute existentiel, crise identitaire et mélancolie contemporaine


Collection(s) | Images plurielles
Paru le
Broché 143 pages

Quatrième de couverture

Très largement méconnu, le cinéma singapourien existe ! Son âge d'or des années 1950-1960 est un paradis perdu à découvrir. Même la production des dix dernières années a échappé aux festivals et aux distributeurs. Le cinéma de Singapour se voit peu en dehors de Singapour...

Et pourtant, il y a certes longtemps, Singapour fut une des principales plaques tournantes du cinéma asiatique. Des années 1940 au début des années 1970, les empires cinématographiques des Shaw Brothers et de Cathay Organisation eurent une importance économique, artistique et culturelle considérable, rayonnant sur toute l'Asie du Sud-Est. L'industrie hongkongaise elle-même doit énormément à Singapour.

Aujourd'hui, et après de longues années de silence total sans aucune production, une génération nouvelle de cinéastes donne de la cité-État une nouvelle image. Certains, tels qu'Eric Khoo ou Royston Tan, se sont affirmés sur la scène internationale du cinéma d'auteur. D'autres, à l'instar de Jack Neo, développent un cinéma grand public et occupent une place de choix dans le box office local.

Quant aux Singapouriens eux-mêmes, ils sont restés l'une des populations au monde allant le plus au cinéma.

Sans doute le public actuel connaît-il avant tout l'art du Cameroun, des Bamoun, Bamiléké, Mousgoun, Matakam et des autres peuplades africaines par l'impact qu'ils ont eu sur la culture moderne et les traductions qu'en ont données Picasso, Braque ou Modigliani. Ces arts dits «primitifs» se confondent pourtant sur un ensemble de présupposés, de contextes culturels, sur des histoires, des visions du monde absolument autres, dont, souvent, on ignore tout. Notre ouvrage ouvre au non-initié, par-delà l'approche anthropologique des spécialistes, un chapitre inouï d'histoire de l'art et de l'architecture. Le lecteur pourra y apprécier dans toute sa splendeur, dans sa variété et sa puissance expressive, l'art d'un continent qui abrite plus de nations et de cultures que tous les autres.

Biographie

Né en 1970, Raphaël Millet est depuis début 2002 attaché culturel et audiovisuel à l'ambassade de France à Singapour. Il a précédemment été chargé de mission à la direction générale du Centre national de la cinématographie puis à la présidence de Francetélévisions, et conseiller technique au ministère de l'Outre-mer. Ayant parallèlement enseigné le cinéma à l'université Paris-III La Sorbonne Nouvelle et exercé une activité critique dans les revues Positif, Théorème, Qantara, Trafic, Cinémathèque, Simulacres, et contribué à l'édition 2001 du Dictionnaire Larousse du cinéma, il est l'auteur de Cinémas de la Méditerranée, cinémas de la mélancolie (L'Harmattan, 2002) et de Petites mélancolies de tous les jours qui passent (Joca-Seria, 2004).

Dr Henri Moussima Njanjo, né au Cameroun à N'kongsamba, après ses études secondaires au Cameroun, entre à l'université de la Sorbonne à Paris en 1984. Il obtient son Doctorat nouveau régime option Esthétique et Sciences de l'art dans la même université.

Chargé de cours à l'Ecole du Louvre, conférencier au musée des Arts d'Afrique et d'Océanie depuis 1996, il enseigne à l'université de Ngaoundéré, et à l'école nationale d'hôtellerie et de tourisme.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Raphaël Millet

Petites mélancolies de tous les jours qui passent