Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 16cm X 22cm
EAN : 9782913663060
Quatrième de couverture
Le Dernier Ennemi est un livre poignant qui marquera une époque, celle au cours de laquelle les escadres d'avions allemands, en 1940, ont tenté en vain de briser le ressort de la résistance anglaise.
C'est un chef-d'œuvre consacré, il restera le témoin d'une génération devant l'Histoire. Richard Hillary, sera fauché au seuil de la vie après nous avoir laissé l'œuvre bouleversante d'un écrivain-né, son style fut comparé à Hemingway ou à Fitzgerald. Il s'y ajoutera d'être le héros de son livre.
Le sujet est centré sur la période où le destin des Alliés diverge : la France envahie entre dans les chaînes tandis que la Grande-Bretagne rassemble ses énergies pour interdire à l'ennemi le passage de la Manche, et c'est aux aviateurs de subir le premier choc. Il est terrible. Les escadres de Gœring vont à l'assaut, face au faible nombre de chasseurs anglais.
«Never so many owe so much to so few» - «Jamais dette aussi grande n'a été contractée par tant d'hommes envers si peu», - suivant la phrase célèbre du Premier ministre britannique, Winston Churchill. Richard Hillary appartient à ce groupe de pilotes dont l'avenir du monde a tenu entre leurs mains.
Cette gigantesque Bataille d'Angleterre, jour après jour, de l'aube au crépuscule, les appareils nazis se ruent par centaines. Les pilotes de chasse anglais se battent le plus souvent à un contre huit et décollent plusieurs fois dans la journée. Ils étaient si peu, ces pilotes de vingt ans, que la probabilité paraissait infime de voir surgir un écrivain parmi eux. Or, non seulement le destin l'a voulu, mais, poursuivant une voie cruelle, il a cloué presque aussitôt Richard Hillary dans la souffrance, sur un lit d'hôpital, juste assez longtemps pour qu'il puisse griffonner au crayon, de sa main un peu moins brûlée que l'autre, les brouillons dont sortira The Last Ennemy.
Tout semble s'être concerté afin que Richard Hillary mène sa mission à bien, dans le moindre temps, avant de mourir. Il lui est confié d'exprimer le dégoût de sa génération qui, harcelée par les angoisses d'un monde en déséquilibre, s'est refusée à partir en guerre par idéalisme. Si elle combat avec enthousiasme, c'est que tous les êtres épris de liberté ressentent la menace nazie comme celle d'une bête malfaisante avec qui il vaut mieux en finir le plus tôt possible.