Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 107 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-915259-23-0
EAN : 9782915259230
Quatrième de couverture
Le dernier Dodo est mort en 1681.
Et moi je suis toujours vivant.
Raphus Cucullatus vivait autrefois sur l'île Maurice...
Et moi je suis né en Vendée, dans un monde de paysans parlant patois. Mon voisin s'appelait Maurice...
Du fait de l'absence de prédateurs, il avait perdu son aptitude au vol. Incroyablement maladroit dans ses mouvements - on lui a d'ailleurs donné ce nom de dodo en raison de sa stupidité et de sa maladresse -, le Dodo était une proie facile. Il fut chassé sans pitié par les premiers colons, même si sa chair était coriace et sans saveur.
Je suis gentil et plein d'empathie. Je fais des spectacles naïfs avec des histoires. Avec mes poètes des bords de chemin, mon fond de campagne, je me sens parfois comme un Dodo qui blerke devant un Hollandais...
Le Dodo met en scène deux personnages, deux tentations opposées : Japiaud, le conteur patoisant, qui continue de raconter les mêmes histoires feignant de ne pas voir que son île a disparu ; Joslin qui lui aussi est né ici, mais refusant de couler avec son île, il l'a laissée derrière lui comme un fardeau pour aller de l'avant. Deux manières de raconter des histoires, ou. plutôt la même histoire : celle du Dodo. Sa disparition va mettre les deux conteurs face aux dérives de leurs paroles (s'échouant tantôt dans la plainte, ou le discours militant), pour enfin se demander : comment et pourquoi raconter des histoires ?