Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 348 pages
Poids : 664 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-910686-68-0
EAN : 9782910686680
Le film noir français
face aux bouleversements de la France d'après-guerre
1946-1960
Quatrième de couverture
Le film noir français 1946-1960 face aux bouleversements de la France d'après-guerre
Des Portes de la nuit (1946) à Touchez pas au grisbi (1954) en passant par La Môme vert-de-gris (1953), le film noir français d' après-guerre frappe par sa diversité, sa richesse et son originalité.
Diversité des films et des récits : le pessimisme du « réalisme noir » contraste avec l'atmosphère ludique de la « série noire » parodique, elle-même très éloignée de l'univers interlope du « milieu » parisien dépeint dans le film de gangsters... Richesse des talents et des thèmes abordés : du tandem Carné/Prévert à Jacques Becker et Michel Audiard, via des stars comme Simone Signoret, Eddie Constantine ou Jean Gabin, le genre fait appel à des personnalités singulières pour explorer les anxiétés d'une France en mutation, marquée par la Seconde Guerre mondiale et confrontée à l'entrée dans la société de consommation. Singularité artistique et culturelle : loin d'être une simple copie du film noir américain, comme on l'a trop souvent suggéré, le film noir français constitue l'expression nationale d'une forme transnationale, et se distingue à ce titre de Hollywood. Pour évaluer la cohérence de ce genre instable, interroger ses enjeux identitaires et saisir les spécificités hexagonales du « noir », cet ouvrage propose, pour la première fois dans le champ académique, une analyse globale du film noir en France de 1946 à 1960.
Mêlant l'analyse des représentations et la contextualisation historique, Thomas Pillard s'intéresse aux différentes facettes du genre et interroge leurs significations : que nous apprennent les films noirs français sur les bouleversements de la France d'après-guerre ?