Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 451 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 18cm X 25cm
EAN : 9782914805018
Le GMR (Groupe mobile de réserve) du Périgord 1941-1944
les forces de l'ordre sous Vichy
Quatrième de couverture
23 avril 1941, les Groupes Mobiles de Réserve sont créés par le gouvernement de Vichy. Chargés du maintien de l'ordre sur l'ensemble du territoire métropolitain, ils seront le bras armé de l'État collaborateur. Le 8 décembre 1944, un décret signé du ministre de l'Intérieur, Adrien Tixier, dissout les G.M.R. Le même jour le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République, créait les Compagnies Républicaines de Sécurité.
Dès sa création, le G.M.R. du Périgord est basé à la caserne Saint-Georges, qui fut aussi un centre important de formation de la police.
Le G.M.R. du Périgord participe en Dordogne et en Limousin à plusieurs opérations contre les maquis A.S. et F.T.P. A l'automne 43, l'un de ses hommes dénonce le groupe des «Sangliers» dont les membres sont arrêtés le 3 novembre 1943 à Saint-Vincent-de-Connezac, puis déportés. Il est exécuté en août 1944 par les résistants. Le dernier commandant du G.M.R. du Périgord meurt sur son lit d'hôpital, à Périgueux, le 4 novembre 1944. Un officier du G.M.R. du Périgord est fusillé le 20 septembre 1944 à Périgueux, un autre se suicide. Le secrétaire du premier commandant est également soupçonné d'être à l'origine de l'arrestation de nombreux résistants au printemps 1943.
Le G.M.R. du Périgord participe à la rafle de Périgueux le 26 août 1942, à celle de Marseille du 22 au 24 janvier 1943; celui du Dauphiné, cantonné à Périgueux, participe à la rafle du 10 mai 1944 dans les quartiers de la ville. Plusieurs G.M.R. opèrent en Dordogne, avec le G.M.R. du Périgord, en même temps que la division Brehmer en mars 1944.
Le G.M.R. du Périgord est engagé, à plusieurs reprises, dans la lutte contre le maquis de Guingouin en Limousin, et fait également quelques incursions en Corrèze.
Dans ses rangs, le G.M.R. du Périgord compte aussi d'authentiques résistants, dont l'un d'entre-eux est reconnu comme «Juste parmi les nations» par l'institut Yad Vashem. D'autres rejoignent le camp des F.F.I., le jour J, comme le font d'autres policiers.
Quelles furent leurs missions, la motivation de ces hommes, leur armement, leur état d'esprit?
L'auteur a rassemblé sur les opérations menées par le G.M.R. du Périgord les témoignages des deux camps, ceux des résistants et ceux des forces de l'ordre, complétés par de nombreux documents d'archives policières. Les photos, les témoignages et les documents sont pour la plupart inédits.