Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 214 pages
Poids : 820 g
Dimensions : 21cm X 29cm
ISBN : 978-2-84521-468-2
EAN : 9782845214682
Les guerres de religion (1572-1610), le Parlement d'Aix, Henri III, Henri IV, la reine Margot
Quatrième de couverture
Le grand livre de la Provence
Tome V
Dans ce nouveau tome, nous continuons de découvrir la riche histoire de La Provence désormais rattachée au Royaume de France, reconstruite économiquement, militairement et culturellement. Savonneries, tanneries, négoces prospèrent... et en découle une accalmie, après les guerres menées au début du siècle et les prémices des antagonismes religieux comme le Massacres des Vaudois (tome IV). Cette Provence prospère se retrouve à nouveau déchirée et engagée dans différents conflits politico-religieux. C'est l'heure des Guerres de Religion ! Les Nobles de Provence prennent partie et s'engagent auprès d'Henri de Guise. Ils défendent le Catholicisme et forment La Ligue. Après de nombreux sièges et d'épiques combats, leur chef tué, les villes de La Ligue sont reprises, leurs remparts détruits et se soumettent alors au Roi de France, Henri IV. Par ailleurs, longtemps éclipsée par Arles, Aix devenue capitale du Comté de Provence sous la dynastie angevine, le Parlement de Provence est créé à Aix en 1502, composé d'un président et onze conseillers dont quatre clercs et sept laïques. La Cour dispose d'un avocat général, d'un procureur des pauvres, de quatre secrétaires et greffiers et de trois huissiers. Le véritable chef de ce collège est le grand sénéchal. Il représente le roi, et c'est en son nom que les arrêts sont rendus. Le Premier président préside en son absence. Ce parlement est une Cour de Justice repris sur le modèle de celui de Paris, créé par saint Louis pour juger en appel au nom du roi. Cour souveraine, le parlement jugeait en dernière instance l'ensemble des affaires passées par les tribunaux de sénéchaussées et par les tribunaux féodaux de son ressort. En 1590, Henri IV crée un parlement rival de celui d'Aix, qui ne le reconnaît pas pour roi, à Pertuis, où se rendent les parlementaires qui lui sont fidèles.