Fiche technique
Poids : 400 g
ISBN : 978-2-35137-292-0
EAN : 9782351372920
Quatrième de couverture
Le Horla
« J'ai placé Le Horla à trois niveaux de temps différents, le temps de l'histoire de Maupassant, le temps du personnage qui raconte cette histoire, le tout étant rejeté dans un passé par le magnétophone au fond de la barque, et qui est donc le troisième temps du film. Pour Le Horla, j'ai fait appel à un peintre - Claude Bellegarde - qui travaille depuis dix ans sur les rapports entre la psycho-pathologie et les couleurs. Dans Le Horla, il n'y a pas une seule couleur qui ne corresponde, dans l'esprit de ce peintre qui a travaillé avec moi, à un rapport très précis avec un élément de la maladie du personnage. Il a étudié cela d'une manière systématique sur des milliers de peintures d'aliénés dans une optique presque scientifique. »
Jean-Daniel Pollet
Version restaurée par Cosmodigital et LE. Diapason pour la Traverse avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée
CNC
Le livre
- « Le Horla », nouvelle de Guy de Maupassant
- Entretien avec Jean-Daniel Pollet dans Médecine/Cinéma n° 1 (1969)
Photogrammes du film
- Filmographie de Jean-Daniel Pollet
Le DVD
Le Horla
de Jean-Daniel Pollet (1967, 38 minutes) avec Laurent Terzieff
Une adaptation libre de la célèbre nouvelle de Maupassant. Dans une maison solitaire au bord de la mer, un jeune homme, beau et vulnérable, voit monter en lui le vent de la folie.
Bonus
Le Soleil et l'ombre/ pour Niko Kazantzakis de Jean-Daniel Pollet (1966, 62 minutes) avec la voix de Maurice Ronet
Portrait de l'écrivain grec Nikos Kazantzakis. Ses proches et amis, sa femme, des archives sonores, des textes extraits de L'Ascèse dits par Maurice Ronet...
L'Arbre et le soleil - Mas-Felipe Delavouët en son pays de Jean-Daniel Pollet (1990, 73 minutes)
Sur 14 000 vers écrits par le poète provençal Mas-Felipe Delavouët, Jean-Daniel Pollet a saisi des lieux éternels/ montagne, rivières, cyprès, fleuve, désert, mer, sable, nuage, cailloux. « Delavouët, c'est cinq livres en provençal, une sorte d4Odyssée. Des mythes. Ce qui est électrocutant chez lui, c'est qu'il parle toujours de disparition. Les villes, les oeuvres, les hommes, les écrits, la télévision, etc., tout doit disparaitre. Pour moi, ça se situe parfaitement dans la lignée de L'Ordre. Le discours du lépreux. C'est la même violence. Il te renvoie à ta propre grimace. »
+ Entretien avec Claude Bellegarde