Le Kalahari attendra...

«On avait ri à sa comparaison sur la compétition pour le pouvoir dans les groupes de babouins entre le Président de la République et son premier Ministre. Il y avait eu des mouvements divers quand il avait assimilé la façon dont les médias choisissent de parler de tel événement plutôt que de tel autre, aux prélèvements que les crocodiles géants opèrent sur les troupeaux de gnous lors des grandes migrations.

Un murmure, qui pouvait être pris pour de l'approbation, avait accueilli son parallèle sur l'égale difficulté, pour le non initié, à distinguer ce qui différenciait entre eux les affiliés de certaines confréries zouloues et les énarques de droite ou de gauche. Mais jamais, même en poussant la polémique aussi loin qu'il le jugeait raisonnable dans un cadre universitaire, il n'avait réussi à déclencher un de ces débats auxquels il lui arrivait de songer avec nostalgie pendant son séjour dans le sud de l'Afrique.»

Effaré par le climat politique délétère qui règne en France en ce début du 3^ème millénaire, le professeur Marcus, coupable d'avoir brisé la bienpensance générale, n'a plus qu'une envie: retourner dans le désert du Kalahari. (voir Marcus et la civilisation de Marie-Thérèse Mutin)

Mais c'était sans compter avec Jean-Paul Rousseau qui refuse cette fuite et oblige le professeur Marcus à se frotter aux us et coutumes de la modernité politique.

Vous saurez tout des aventures de Marcus confronté aux tout puissants médias en lisant Le Kalahari attendra...