Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 627 pages
Poids : 486 g
Dimensions : 11cm X 17cm
ISBN : 978-2-914855-44-0
EAN : 9782914855440
Le lion des Flandres
la bataille des éperons d'or
Quatrième de couverture
Il est des livres qui ont bousculé le cours de l'histoire.
Le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau a inspiré la Révolution française. La Case de l'Oncle Tom a éveillé le mouvement anti-esclavagiste aux États-Unis. Le Capital de Karl Marx a façonné le mouvement socialiste des XIXe et XXe siècles.
Le Lion des Flandres de Hendrik (Henri) Conscience fait partie de ces livres-flambeaux qui éclairent et incendient.
En 1830, date de la création de l'état belge, les Flamands néerlandophones se retrouvent administrés par un état francophone. Face à une Wallonie riche et industrialisée, ils sont perçus comme des bouseux mal dégrossis.
Le livre de Conscience sonne pour eux comme un coup de gong. Un passé brillant se dresse devant eux et les interpelle. Du temps de son indépendance, leur nation était une des plus prestigieuses de l'Europe occidentale. Par son commerce, sa culture, son architecture et bientôt sa peinture, elle avait acquis une renommée et une prospérité enviables. Philippe le Bel, roi de France, ne pouvait supporter qu'aux confins de son royaume existât un Comté florissant où le peuple des villes découvrait la démocratie.
Juillet 1302. L'armée royale de France va affronter, non pas une armée, mais un peuple en armes. En trois heures les « gueux des Flandres » taillent en pièces l'armée la plus puissante d'Europe. Soixante-huit grands seigneurs et plus de mille chevaliers sont exterminés à coups de goedendag (le bonjour flamand), arme primitive mais ô combien meurtrière. Le soir de la bataille, les Flamands font leur marché sur les cadavres et collectent 700 éperons d'or ! C'est ainsi que cette bataille du Groeningekouter entre dans la légende sous le nom de « Bataille des éperons d'or ».
Le livre de Hendrik Conscience a rendu aux Flamands de Belgique leur Histoire et par là même, leur fierté. Il est à la fois chef d'oeuvre littéraire et point de départ du « revival » flamand.