Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 319 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 22cm
ISBN : 979-10-92474-30-5
EAN : 9791092474305
Quatrième de couverture
Nous savons tous comment, le 26 juillet 1944, en gare de Neuvic-sur-l'Isle (Dordogne), 150 résistants interceptèrent un train et s'emparèrent d'autant de sacs de la Banque de France contenant 2 milliards 280 millions de francs de l'époque, soit environ 440 millions d'euros actuels. Les maquis qui ne vivaient pas de rapines avaient besoin d'alimenter leur quotidien.
La même année, d'autres opérations du même genre eurent lieu sur l'ensemble du territoire. Elles sont moins connues que la précédente. Mais dans ses Mémoires de guerre, le chef de la France libre estimait à quinze milliards de francs le montant des « fonds réquisitionnés par les chefs locaux pressés par la nécessité ».
Très vite, cependant, l'essentiel des magots échappa au contrôle de la Résistance armée. Quelques rares élus nationaux d'après-guerre demandèrent des enquêtes, mais les rapports disparurent, les juges prononcèrent des non-lieux, les parlementaires les plus déterminés s'épuisèrent.
Pourtant, tout était écrit, tout existait bien. Afin de savoir, il importait donc d'aller à la recherche et de découvrir des centaines de dossiers recélés dans les archives publiques ou privées, de rencontrer des témoins longtemps négligés.
Soixante ans après les faits, Jean-Jacques Gillot et Jacques Lagrange, déjà auteurs de L'Épuration en Dordogne selon Doublemètre, avaient accompli ce parcours. Désormais, de nouveaux éléments viennent compléter leur ouvrage initial pour dévoiler les visages des politiciens et des affairistes peu scrupuleux qui avaient agi en sous-main.