Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 315 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 23cm
EAN : 9782912347466
Quatrième de couverture
Nous savons tous comment, le 26 juillet 1944, en gare de Neuvic-sur-l'Isle (Dordogne), des résistants interceptèrent un train et s'emparèrent de sacs de la Banque de France contenant 2,28 milliards en billets français. Les maquis, qui ne vivaient pas de rapine, avaient besoin d'alimenter leur quotidien.
D'autres opérations du même genre eurent lieu sur l'ensemble du territoire. Elles sont moins connues. Or, dans ses Mémoires, le chef de la France libre estimait à quinze milliards de francs, le montant des fonds réquisitionnés par les chefs locaux pressés par la nécessité.
Très vite, cependant, l'essentiel du magot échappa au contrôle de la Résistance armée. Les autorités constituèrent des commissions, ordonnèrent des enquêtes. Mais les rapports disparurent, les juges prononcèrent des non-lieux, les parlementaires les plus déterminés s'épuisèrent.
Pourtant, tout était écrit, tout existait bien. Afin de savoir, il suffisait d'aller à la recherche et de découvrir les centaines de dossiers recelés dans des archives publiques ou privées. Il suffisait aussi de rencontrer des témoins longtemps négligés.
Soixante ans après les faits, Jean-Jacques Gillot et Jacques Lagrange déjà auteurs de L'Épuration en Dordogne selon «Doublemètre», dévoilent, à l'aide de documents inédits, les visages des politiques et des affairistes peu scrupuleux qui surent agir en sous-main.