Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 181 pages
Poids : 306 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-36500-149-6
EAN : 9782365001496
Quatrième de couverture
Une écriture aux multiples facettes
Ce qui est toujours surprenant, dans l'oeuvre multiforme de Han Ryner, c'est la manière dont sans cesse il a voulu se renouveler.
Dans Les Surhommes, il inaugure une forme très singulière de science-fiction, que je dirais volontiers « parabolique ». Mais cette veine littéraire, il ne la poursuivra pas vraiment.
Il est chez lui des livres de sagesse. La Sagesse qui rit et Le Rire du sage, des livres de profonde spiritualité stoïcienne, comme Le Cinquième évangile, des contes fantastiques mais à thèse, Les Voyages de Psychodore, philosophe cynique, d'autres encore qui sont plutôt une réflexion sur la vie et l'amour, comme son surprenant Prenez-moi tous !, etc.
Le Père Diogène reprend le style du roman, mais de manière différente, assez proche toutefois du Sphinx rouge, autre roman qui sans cesse reprend la pensée de l'auteur.
Du livre tel qu'il est, ressort une atmosphère étrange, comme si la pensée s'y faisait, au-delà de la description de l'absurdité du monde des humains, une interrogation sur la pensée elle-même.
Est-il absurde de penser ? Possiblement, quand la pensée ne saurait qu'être folle, du moins quand elle est confrontée à la folie des hommes.
Un beau livre, en tout cas, comme Han Ryner en avait le secret.