Le piège

Ventes d'armes, diplomatie parallèle, contrats pharaoniques en Amérique latine, Angola, Russie, comptes offshore dans des paradis fiscaux, soupçons de financement politique et apparition furtive d'une Mata-Hari... : autant d'éléments et de péripéties qui composent l'extraordinaire comédie de mœurs racontée par l'auteur, à la façon d'un polar.

Mais un polar vrai, où défilent Jacques Attali, Jean-Charles Marchiani, Jean-Christophe Mitterrand, Charles Pasqua, Paul-Loup Sulitzer, et quelques agents secrets. Ils sont de gauche, de droite.

Tous ont été piégés par la générosité d'un homme d'affaires franco-brésilien, Pierre Falcone.

Associé à un businessman de génie, Arcadi Gaydamak - émigré russe débarqué en France sans le sou et, devenu milliardaire -, Falcone a vendu, de 1993 à 1999, des armes au régime marxiste de l'Angola, en butte aux forces rebelles de Jonas Savimbi. La guerre fait toujours rage. Elle a causé la mort de centaines de milliers de personnes.

Falcone est resté un an en prison. Gaydamak s'est réfugié en Israël.

Sur fond d'argent facile, de coups tordus, de mystères - par exemple les conditions de libération de nos otages en Bosnie - Gilles Gaetner nous livre un récit fourmillant de révélations inédites, sur ce qu'on peut appeler une affaire d'Etat.