Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 209 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782268050362
Quatrième de couverture
Aussi ancien et prestigieux que celui de l'Égypte, le patrimoine historique et archéologique de l'Irak est aujourd'hui menacé de disparition. Depuis le mois d'avril 2003, les pillards ont chassé les archéologues des ruines des hauts lieux de Sumer, d'Akkad et de l'Assyrie. Incapable de prévenir le sac des grandes institutions culturelles irakiennes, tels la Bibliothèque nationale et le Musée de Bagdad, le président George W. Bush avait pourtant été prévenu de la probabilité d'un pillage généralisé, bien avant l'invasion, par l'état-major de l'armée des États-Unis, la CIA, le département d'État et l'ensemble de la communauté scientifique. Malgré ces avertissements, la seule institution à être protégée, lors de l'entrée des troupes américaines dans Bagdad, aura été le ministère du Pétrole.
Contraint d'agir enfin devant l'indignation provoquée par l'image de la passivité des troupes américaines, alors que l'héritage de la Mésopotamie était mis à sac en direct à la télévision, le gouvernement des États-Unis a tenté d'éteindre le scandale par une campagne de récupération des objets volés. Mis sous pression, ses services spéciaux ont dû traiter avec les mafias qui règnent aujourd'hui sur le trafic international des antiquités. Ils n'auront fait que masquer la réalité d'un pillage massif qui sonne le glas de l'archéologie savante en Irak.
Autopsie d'un désastre culturel digne des grandes invasions, de la cité d'Ur aux tombes royales de Nimrud, des caves du Musée de Bagdad aux coffres-forts de la Banque centrale d'Irak, Le Pillage de l'Irak est également une évocation de ce que fut l'âge d'or de l'assyriologie, au temps de T.E. Lawrence, Leonard Wooley, André Parrot et... Agatha Christie, quand le monde héritait d'une mémoire qui n'était pas seulement biblique.