Le plus dur reste à faire

Imbibé de littérature américaine autant que du blues de nos banlieues, Gilles Vidal tisse des récits hirsutes aussi hilarants qu'angoissants. Il sait traquer le détail qui tue, l'instant fragile qui fait basculer une vie, les secrets impudiques de la douleur. Ces courts textes, autant porteurs de la mélancolie de l'échec que d'une recherche effrénée du bonheur, nous confrontent au constat implacable que toujours «le plus dur reste à faire». Gilles Vidal est un auteur rare en francophonie, de ceux qui ne se protègent pas derrière des artifices et offrent leur cœur à nu sur la page, à peine protégés par les mots.

«C'est jazzy, polar, whisky sur la table et revolver dans le tiroir. Cela se lit d'autant plus allègrement que l'auteur sait tirer les ficelles du genre.» (Libération) «Cette façon particulière de dire les choses de la vie de tout le monde comme tout le monde ne les dit pas - ce qu'on appelle un style. Gilles Vidal est comme un Doisneau du stylo.» (Magazine Littéraire)