Le poing de Dieu

En mars 1990, dans la banlieue de Bruxelles, Gérard Bull est assassiné. Ce scientifique, spécialiste de la balistique et de l'artillerie, avait des clients dans le monde entier : parmi eux figurait le président irakien Saddam Hussein. Au mois d'avril, les premiers morceaux d'un gigantesque canon sont saisis par les douaniers britanniques, puis la Turquie, la Grèce, l'Italie, l'Allemagne interceptent d'autres éléments de ce supercanon de cinquante-six mètres de long, au calibre incroyable de mille millimètres. Il ne s'agit pas d'une seule pièce d'artillerie mais des dernières livraisons nécessaires à l'assemblage des supercanons numéros deux, trois et quatre.

L'Irak est sans doute en possession du supercanon numéro un, une arme susceptible de provoquer un cataclysme dans toute la région. C'est pourquoi les services secrets britanniques décident d'infiltrer un agent derrière les lignes irakiennes.

Peu avant l'opération «Tempête du désert», l'information est confirmée grâce à Mike Martin et au décryptage d'une conversation entre deux dignitaires du régime irakien : dans le désert se cache le «poing de Dieu». Commence alors une course effrénée, à laquelle participent tous les pays opposés à l'Irak, leurs services d'espionnage et de contre-espionnage.