Rayon Vie politique
Le printemps tchécoslovaque, 1968

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 344 pages
Poids : 299 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-8048-0151-9
EAN : 9782804801519

Le printemps tchécoslovaque, 1968

Chez Complexe

Collection(s) | Complexe poche
Paru le
Broché 344 pages
préface Vaclav Havel
Public motivé

Quatrième de couverture

Avec l'insurrection hongroise de 1956 et le mouvement de grèves en Pologne qui aboutit à la création de Solidarnosc en 1981, les événements tchécoslovaques de 1968 constituent l'un des moments clés de l'histoire du communisme. La libéralisation politique se traduit par un effort réformiste de la nouvelle direction, avec Alexander Dubcek à sa tête, soutenue par de larges couches de la population. Un élan culturel accompagne et illustre ce mouvement, dont il reste des films, des romans, des pièces et quelques figures phares. Malgré ses apparences tranquilles et pacifistes, cette déstalinisation tardive est aussi une révolution. Ceux qui la soutiennent croient à une troisième voie, entre le capitalisme et le socialisme à la soviétique.

Que reste-t-il du printemps de Prague ? Quels parallèles peut-on établir avec la perestroïka de Gorbatchev ? Quelles sont les révélations des archives ouvertes après 1989, notamment sur l'intervention soviétique du mois d'août 1968 ? Comment relier cette révolution au vent de contestation de l'autorité qui balaye alors le monde occidental, des campus américains aux jeunes gens de Prague en passant par le pavé parisien ? L'échec de cette tentative de réforme et l'effondrement du communisme ont-ils définitivement anéanti la possibilité d'un autre modèle de société ?

Cet ouvrage réunit les meilleurs spécialistes, ainsi que quelques témoins et protagonistes de l'événement, afin d'établir la vérité historique sur ce « socialisme à visage humain » qui fut sans doute la dernière utopie du communisme.

Biographie

François Fejtö est l'un des grands intellectuels européens. Il a notamment publié Histoire des démocraties populaires (Seuil, 1952, 1992) et Requiem pour un empire défunt (Lieu commun, 1989 ; Seuil, 1993).

Jacques Rupnik est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et directeur de recherches au Centre d'études et des recherches internationales de la Fondation nationale des sciences politiques.

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