Le refuge des gens

Refuge : n.m. - 1120, du latin refugium.

« En cas de tempête, au sens propre et au figuré, chaque être humain se construit son propre refuge, comme il le peut (...). Ces pages décrivent un certain nombre de ces abris de fortune, du passé ou du présent, rêvés ou bien réels. Chacun d'entre eux a été échafaudé par un personnage différent, (...) à qui il m'a plu de donner la parole, en me glissant dans ses chaussures - car il me paraît évident que l'on peut se retrouver dans chacun de ces refuges, tous ensemble, histoire de se réconforter, et, bien entendu, de se mettre à l'abri »

Ainsi que l'explique Cathie Fidler dans son avant-propos, ces nouvelles croustillantes vous introduisent dans l'abri secret que se construisent nos contemporains pour se protéger de ce qui les menace ou les effraie : untel se réfugiera dans un passe-temps anodin, tel autre dans une maladie imaginaire, dans une salle obscure, dans un souvenir d'enfance, dans le délire d'une fantaisie débridée... Il est donc question dans Le refuge des gens, de notre vie de tous les jours, vue sous un angle inhabituel, au travers de personnages qui se montrent, tour à tour, attachants, drôles, surprenants par leur force et leurs fragilités, et donc essentiellement humains.

Par le biais de nouvelles courtes, baignées d'une atmosphère agréable, souvent évocatrice et peinte par petites touches, l'auteur invite ses lecteurs à ouvrir plus grand leurs yeux et à découvrir leur propre refuge. Et Cathie Fidler nous prévient d'entrée de jeu :

« Les refuges, ce n'est pas fait que pour les chiens. »