Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 265 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-915652-77-2
EAN : 9782915652772
Le siècle de Tégédor
Quatrième de couverture
Des Cévennes à New York
Un roman étonnant !
Guy Bechtel est docteur en histoire, auteur de nombreux essais unanimement salués sur des thèmes aussi divers que la sorcellerie, Paracelse ou Gutenberg. On lui doit aussi un livre de référence sur la révolté vigneronne de 1907 : La grande révolte du Midi. Avec son complice en écriture Jean-Claude Carrière, il a publié deux ouvrages considérés comme des classiques essentiels : Le livre des Bizarres et le Dictionnaire de la bêtise.
Dans sa maison de Colombières-sur-Orb, au pied du Caroux et à deux pas des Gorges d'Héric, Guy Bechtel a écrit Le siècle de Tégédor, en s'emparant d'un, personnage réel, le brigand Tejedor qui sévit dans ces contrées du nord de l'Hérault au début du XXe siècle. D'un fait divers local, il a tiré un roman picaresque universel, où le héros part des Cévennes pour courir des aventures ébouriffantes à Paris et à New York.
On démarre dans le roman-feuilleton, du côté d'Eugène Sue ou Ponson du Terrail, pour se trouver ensuite embarqué dans une littérature inconnue : quelque chose comme du Pagnol ou du Giono réécrit par Kafka.
De cette histoire où se côtoient noirceur et burlesque, émerge alors une certitude bien actuelle : si les hommes ne savent plus où ils vont, ils n'ont en tout cas pas envie d'y aller. C'est ce qu'a bien compris Jean-Claude Carrière, commentant ce livre :
Le siècle de Tégédor est le nôtre. Fleuri d'espoirs et lourd d'inquiétudes. Ces derniers temps, les inquiétudes ont pris le dessus.
C'est pourquoi sans doute cet homme libre, ce braconnier, presque bandit, qui change volontiers de continent mais qui refuse de passer d'un siècle à l'autre, nous touche de si près. Si peu bavard qu'il soit, il a tant de choses à nous dire. Nous avons tous, ou presque tous, quelque chose de Tégédor.
Avec quelques détails qui me le rendent encore plus proche : ces montagnes qu'il parcourt, je les connais, et je peux l'y suivre à la trace. Ce pont sous lequel il meurt, je le franchis encore souvent, et chaque fois je pense à lui.