Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 266 pages
Poids : 428 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782859529024
Le suicide et sa prévention
émergence du concept, actualité des programmes
Quatrième de couverture
« Si la question du suicide paraît aussi ancienne que celle de l'homme lui-même, écrit Michel Debout dans sa préface, celle de la prévention - en rapport à ces millénaires passés - est, elle, tout à fait récente. » Pour voir émerger l'idée d'une prévention du suicide, il aura fallu au préalable la construction de celui-ci en problème de santé, relevant donc de la médecine, puis en problème de santé publique, impliquant une pluralité d'acteurs et de disciplines.
Dans la majorité des pays occidentaux, le passage du concept à la pratique s'est traduit par la mise en place de stratégies et de programmes de prévention du suicide, nationaux ou régionaux. En France, le suicide aura été un secteur privilégié de la « nouvelle santé publique » et du management par programmes. Du côté des acteurs de la prévention, c'est d'abord la conviction d'un devoir social, puis la croyance en l'efficacité des actions de toutes sortes qui ont prédominé - avant la phase actuelle d'interrogation devant la résistance du suicide aux efforts de prévention.
C'est dans ce contexte que survient le présent ouvrage, rassemblant une quinzaine de contributions dont les auteurs - philosophe, sociologue, médecin généraliste, psychiatres, professionnels de santé publique, chercheurs français ou étrangers - sont tous engagés dans la réflexion sur la prévention du suicide. Se trouve d'abord retracée et interrogée l'élaboration du suicide en problème de santé publique. Les modalités des actions de prévention entreprises dans les années 1990 sont ensuite décrites en détail, avant d'être situées dans un contexte élargi aux pays qui ont inspiré notre stratégie nationale.
Le suicide et sa prévention « devient ainsi, selon les mots de Michel Debout, une base de réflexion indispensable pour tous ceux (...) qui sont aujourd'hui mobilisés en France, après bien d'autres pays, pour refuser la fatalité du suicide - lequel traduit à leurs yeux, quel que soit par ailleurs le positionnement philosophique de chacun, non pas le choix de la mort, mais la douleur de la vie. »