Le temps des parents

Les Anciens Parents avaient supporté des enfants bizarres, des enfants poètes, des enfants tristes. Les Nouveaux ne l'entendaient pas ainsi : le risque était passé de mode, on ne jouait plus sa progéniture à quitte ou double - artiste ou ivrogne, polytechnicien ou pédéraste. L'idéal désormais c'était la norme, et comme tout idéal - aléatoire, coûteux, frangé d'incertitude.

Le psychanalyste vit arriver chez lui les enfants des jeunes ménages qu'il avait soignés quelques années plus tôt, à l'aube de sa carrière.

«Passionnant» (Etienne Lalou, L'Express).

«Un très beau roman» (Josianne Duranteau, Le Monde).

«Excellent» (Luc Estang, Le Figaro Littéraire).

«Merveilleux journal-chronique» (Claude Roy, Le Nouvel Observateur).

«... ce roman ne livre ses richesses que si on le lit avec soin : entre les lignes» (Simone de Beauvoir, Tout compte fait).