Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 296 pages
Poids : 866 g
Dimensions : 17cm X 25cm
EAN : 9782913052154
Le trésor et les reliques de la cathédrale de Troyes
de la quatrième croisade à nos jours
Quatrième de couverture
Comment est né le trésor de la cathédrale de Troyes ? Quels événements marquants ont contribué, au cours de sept siècles, à l'enrichir ou à le piller ? Quelles sont les caractéristiques de ce trésor, l'un des plus prestigieux de France, qui mériterait d'être mieux connu, tant son histoire est riche et attachante ?
C'est à toutes ces questions que l'auteur tente d'apporter des réponses claires, précises, documentées, en s'appuyant sur des pièces d'archives inédites et en illustrant son propos avec dix planches et trente photographies d'objets, pour la plupart méconnus du public.
De la IVe croisade à nos jours, l'histoire du trésor de la cathédrale de Troyes nous est relatée chronologiquement, replacée dans le contexte de la société pour laquelle il avait un sens à une période donnée. Il est inséparable de l'histoire de Troyes et de l'histoire de France. Le lecteur participe à tous les grands cycles de son existence :
Sa création à partir des reliques envoyées de Constantinople, lors de la IVe croisade, par l'évêque de Troyes, Garnier de Traînel ou rapportées par des croisés. Trois hautes verrières du choeur (v. 1250) replacent le trésor dans son contexte historique et religieux.
Son enrichissement lors de la contre-réforme qui pratique une liturgie festive : vases sacrés, calices, reliquaires, plats de reliure décorés de splendides pierres précieuses, somptueux vêtements liturgiques sont détaillés à l'envi dans les inventaires. Leur beauté est mise au service du culte, « ad majorem dei gloriam », pour la plus grande gloire de Dieu.
Son saccage perpétré en janvier 1794, durant la Terreur, par un orfèvre troyen, Louis-Joseph Rondot, qui eut pour objectif d'anéantir « tous les signes du fanatisme et de la superstition » et de faire disparaître les oeuvres d'art gothique considérées « comme une corruption du vrai beau ».
Sa renaissance car des parcelles de reliques, des vases sacrés, des émaux, quelques objets anciens et précieux avaient été sauvés. En 1807, le trésor retrouve la salle qu'il occupait depuis sa création en accueillant un don testamentaire fastueux de l'évêque de Troyes, Monseigneur de la Tour du Pin Montauban, qui lègue sa riche chapelle d'orfèvrerie dont huit pièces portent les armes du dauphin, futur Louis XVI. Les chanoines renouent alors avec le culte des reliques et le chef authentique de saint Bernard de Clairvaux rejoint le trésor. Les fouilles archéologiques de 1844 et 1864 livrent le mobilier funéraire d'évêques des XIIIe et XIVe siècles, objets sacrés qui figurent parmi les plus précieux conservés au trésor.
Un trésor riche de 295 pièces dont le catalogue scientifique, documenté et exhaustif complète cet ouvrage.