Le violon alsacien

Issu d'une famille compiégnoise depuis plusieurs générations, l'auteur, revenu au bercail après une carrière hors des frontières, a retrouvé ses racines familiales et la mémoire de ses ascendants.

L'un d'eux, entre autres, avait connu un destin hors du commun ayant fui l'Alsace en 1872 par refus de la germanisation de sa région natale.

Son niveau d'études et sa connaissance de la langue allemande lui permirent de faire carrière comme professeur dans une école religieuse de la ville.

Il épousa en 1875 la fille de son logeur d'origine noyonnaise, lequel tenait une pension de famille dans le centre ville.

Suite aux lois de laïcisation de 1905, Antoine Rusch, ayant fait valoir ses droits à la retraite, assura la succession de son beau-père.

Ainsi, sa descendance vécut-elle dans la même rue jusqu'à nos jours. Mais, faute d'héritier masculin, le nom de la famille Rusch disparut de Compiègne.

C'est cette modeste saga familiale que l'auteur, arrière petit-fils du protagoniste de l'histoire, a tenté de faire revivre en mémoire du passé de ses ascendants.