Le voyageur du coeur

« Être poète, c'est risquer beaucoup pour gagner peu, voire rien du tout. C'est donc une vocation, c'est comme d'être prêtre : on risque toujours plus, et on ne voit rien venir, surtout des autres, surtout des hommes.
Le parallèle entre le prêtre et le poète avait été fait au temps de Lamartine et du premier Baudelaire. Ce fut le grand temps de la poésie lyrique, de la poésie visionnaire, de la musique et de la religion en poésie.
Lire Anthony Puric, c'est se rapprocher de ces noms et de ces sons, se rapprocher d'une inspiration sacrée, sensitive, d'une frustration, aussi, d'une fuite de spleen, d'un besoin d'idéal. C'est un grand réconfort de découvrir que, de temps en temps encore, il en vient encore un, de poète. » (Nicolas Bonnal)