Rayon Criminalité
Les ailes de plomb : Milan, 15 décembre 1969

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 318 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-86432-618-2
EAN : 9782864326182

Les ailes de plomb

Milan, 15 décembre 1969


Collection(s) | Terra d'altri
Paru le
Broché 248 pages
traduit de l'italien par Jean-Claude Zancarini, Philippe Audegean
préface Martin Rueff, Jean-Claude Zancarini
Tout public

Les libraires en parlent

Depuis Tigres en papier, on n’avait jamais lu une telle merveille de justesse, d’élégance et d’intelligence dans l’évocation des engagements idéologiques des années 60 à 80.

Usant du même procédé qu’Olivier Rollin, Adriano Sofri, fondateur de Lotta Continua, raconte de façon quasi-journalistique la mort de Pinelli, anarchiste milanais, à une jeune fille.

Essentiel.

Quatrième de couverture

Dans Les Ailes de plomb, Adriano Sofri revient sur la nuit du 15 décembre 1969 où Pinelli, anarchiste milanais, tomba de la fenêtre du commissariat dans lequel il était interrogé pour le massacre de la piazza Fontana. L'attentat qui avait eu lieu l'après-midi même avait tué seize personnes et fait quatre-vingt-huit blessés. On considère que la mort de Pinelli est à l'origine de l'assassinat du commissaire Calabresi dont Adriano Sofri a été accusé (en tant que commanditaire).

Le livre de Sofri est une reconstitution très minutieuse de cette journée et de ses contextes. Ce reportage dramatique qui mobilise toutes sortes de preuves est un livre d'écrivain. Sofri y interroge la langue de l'époque : la langue de l'émancipation, celle de l'insurrection. Il ne cesse de se demander : que valait-elle ? Que peut-elle valoir aujourd'hui ?

Le témoignage de Sofri est de nature à intéresser le lecteur français soucieux de comprendre ce qui a pu se passer alors en Italie et qui a donné lieu à l'une des périodes les plus sanglantes de l'après-guerre. Car son récit ne vaut pas pour les seuls protagonistes de cette ténébreuse affaire - il jette son clair-obscur sur un événement majeur de l'histoire récente italienne, sur sa postérité, sur sa valeur de paradigme historique et, par-delà, sur les relations qu'entretient encore l'Italie avec cette période où les rêves d'émancipation qui traversaient l'Europe ont pris dans ce pays une tournure dramatique.

En empêchant que la fenêtre de l'histoire ne se referme trop vite sur la mort de Pinelli, c'est bien sur notre présent qu'Adriano Sofri entrebâille les battants de son écriture.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Adriano Sofri

Les petites vertus