Rayon Banques, Finance, monnaie
Les banques françaises de l'entre-deux-guerres (1919-1935)

Fiche technique

Format : Coffret
Nb de pages : 579, 584, 501 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 18cm X 25cm
EAN : 9782914369008

Les banques françaises de l'entre-deux-guerres (1919-1935)

Chez PLAGE

Paru le
Coffret 579, 584, 501 pages

Quatrième de couverture

L'apogée de l'économie libérale bancaire française, premier volume de Les banques françaises de l'entre-deux-guerres (1919-1935), évalue méticuleusement les défis lancés aux banquiers par leurs contemporains ; il prouve l'autonomie de décision des banques, en étudiant la composition de leur capital, de leur conseil d'administration et les pouvoirs de leur président.

Il jauge les rapports de forces entre les grandes banques parisiennes, mais aussi entre les banques provinciales, pour la collecte des dépôts, le déploiement des réseaux. Il montre l'élasticité des positions acquises par chaque banque et se demande pourquoi la Société générale devient la première banque entre 1921 et 1928, devant le Crédit lyonnais.

Il étudie les crises bancaires récurrentes et surtout la crise de «panique» bancaire des années 1930 et ses effets au sein de la profession, avec notamment l'émergence du groupe du CIC.

Les métiers financiers des banques, troisième volume de Les banques françaises de l'entre-deux-guerres (1919-1935), jauge les rapports de forces et les savoir-faire dans le métier de la «banque financière» (investment banking) et dans le métier de banque d'épargne et de placement (brokerage banking).

L'évaluation de la spécificité des banques d'affaires par rapport aux banques de dépôts, des rapports de forces interbancaires dans la négociation des syndicats d'organisation et de garantie des émissions boursières, est complétée par une analyse du rôle des banques dans le soutien des fonds propres, du développement, voire de la création, des entreprises, à travers des études de cas précises. Les rapports de forces dans le placement des titres sont précisément mesurés, grâce à un dépouillement systématique de dossiers d'émissions boursières.

Les techniques de publicité et de relations avec la presse financière sont présentées en complément.

Les banques et les entreprises, deuxième volume de Les banques françaises de l'entre-deux-guerres (1919-1935), prend à bras le corps le problème des rapports entre les banques et les entreprises (à l'intérieur des frontières).

Il étudie l'efficacité de la «machine» de l'escompte que sont devenues les grandes banques. Il débat de la nature des crédits proposés aux sociétés, en insistant sur les crédits durables, l'apparition du crédit à moyen terme et en méditant sur les relations établies entre banquiers et chefs d'entreprise. La capacité d'innovation du système bancaire et sa malléabilité face aux besoins des firmes sont ainsi évaluées. Les fluctuations de la banque de crédit face aux sautes de la conjoncture et notamment face à la crise des années 1930 donnent lieu à un débat sur le «malthusianisme bancaire». Des acquis pertinents sont présentés à propos des techniques d'analyse des risques des banques, qui progressent sensiblement dans les années 1920.

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