Les confréries de pénitents à Toulouse

Qui sont ces pénitents ? Que faut-il entendre par « pénitent » ?

Cet ouvrage prend Toulouse comme exemple pour en proposer une définition nuancée, tout en essayant d'en expliquer l'origine et le fonctionnement.

La plupart des villes du Midi de la France - de la Provence au Périgord, du Béarn à la Savoie, de l'Auvergne aux Pyrénées - qu'elles soient petites, moyennes ou grandes, gardent encore, dans la toponymie des rues, la mémoire et le souvenir des pénitents bleus, blancs, noirs ou gris.

À Toulouse, seules subsistent de nos jours la rue des Pénitents-Gris et la place des Pénitents-Blancs ; mais la rue Saint-Jérôme, l'église paroissiale éponyme, la petite chapelle Saint-Jean-Baptiste (rue Antonin-Mercié), tout comme les nombreux objets et oeuvres d'art, toujours conservés non seulement dans les églises mais aussi dans les musées toulousains, constituent autant de témoignages sur la présence, sous l'Ancien Régime, des pénitents dans la ville.