Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 127 pages
Poids : 185 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-85829-478-7
EAN : 9782858294787
Les degrés de l'Apocalypse
étude des XVIIe et XIXe degrés du rite écossais ancien et accepté
Quatrième de couverture
Bien des degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté ont été inspirés par l'un ou l'autre des Livres de l'Écriture. Parmi ceux-ci, l'Apocalypse, même si saint Jean l'Évangéliste n'en est peut-être pas l'auteur, tient une place à part. C'est, par excellence, un livre initiatique par son ésotérisme et son eschatologie.
Les « Degrés de l'Apocalypse » correspondent aux XVIIeme et XIXeme degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté. À l'origine, vers 1760, le premier s'appela Chevalier d'Occident et le second Sublime Écossais. Lors de leur incorporation dans le Rite de Perfection, ils devinrent Chevalier d'Orient et d'Occident et Sublime Écossais ou Grand Pontife. Ils étaient alors associés au XVIIIeme degré. Pour des raisons d'opportunité exposées dans le livre, le XIXeme degré fut relégué parmi les grades « philosophiques » communiqués au XXXeme degré. L'un et l'autre peuvent s'analyser comme des paraphrases symboliques de l'Apocalypse, dans sa première partie, celle des calamités, pour le XVIIeme degré, dans sa dernière partie, celle de la Jérusalem céleste, pour le XIXeme degré.
Les nombreux cahiers étudiés ici permettent de suivre l'évolution de ces grades au cours des siècles et de comprendre pourquoi le XVIIeme degré a été entièrement réécrit à la fin du XXeme siècle. L'analyse permet aussi de proposer quelques pistes de compréhension initiatique dont l'une au moins est très étonnante et instructive. En effet, à l'époque de l'élaboration des premières versions de ces degrés, la Franc-Maçonnerie française vivait l'une de ses crises les plus difficiles et il est possible d'en reconnaître des échos dans les rituels.
L'Apocalypse a inspiré les plus grands artistes, en particulier Dürer dont les gravures illustrent si parfaitement les rituels des « Degrés de l'Apocalypse » qu'il semble impossible qu'elles n'aient pas été connues des Frères qui, les premiers, ont élaboré ces degrés.