Les délices de la douleur

Douleur ! Oh douleur mère !
Douleur, première fille du diable
Premier présent du généreux père
Tu es la mère de tout. Vénérable.
Tu es la mère de la science.

De la philosophie et de la religion.
Pour le diable il n'y a plus de sentence
Tu es le vrai mystère de la création

L'humanité te doit tout.

(Douleur mère)

Il arrive dans la vie des moments où la douleur vous accable. Cette douleur parfois atteint un raffinement tel que vous semblez même ne plus la sentir. Alors vous la goûtez malgré vous avec « plaisir », tel un délicieux et doux miel.

La perte de ses proches parents, en un laps de temps très court, a plongé l'auteur dans cet accablement. Il peint ce spleen intérieur dans ces cris. Pas pour ressusciter son père, hélas, mais pour refuser de l'enterrer.