Rayon Transport ferroviaire
Les grandes voraces : le gouffre financier du réseau ferroviaire à grande vitesse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 176 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-36367-063-2
EAN : 9782363670632

Les grandes voraces

le gouffre financier du réseau ferroviaire à grande vitesse


Paru le
Broché 176 pages

Quatrième de couverture

Il aura fallu que l'auteur de ce livre affine ses recherches, se plonge dans d'innombrables rapports, décortique des bilans élaborés par des professionnels qui maîtrisent l'art de sophistiquer les dossiers jusqu'à les rendre indéchiffrables. Il aura fallu que l'auteur relève plusieurs sortes de challenges.

Pari réussi : à la lecture de ce livre, on comprend mieux les propos de la Cour des comptes sur les méthodes d'évaluation socio-économique et financière «insuffisamment transparentes» qui «ne guident pas toujours efficacement les décisions.» des évaluations a priori «trop souvent réalisées par les maîtres d'ouvrage, sans contre-expertise indépendante».

On comprend mieux les sévères conclusions des rapports Mariton, Bianco, Auxiette, des Assises du ferroviaire... et le constat de la commission Mobilité 21 : «Les lignes à grande vitesse soulèvent d'importantes difficultés de mise en oeuvre», car le coût «excède largement le budget que la nation peut consacrer à ses infrastructures de transport».

Biographie

Pierre Recarte consacre une part importante de son temps à l'association Nivelle-Bidassoa et au CADE (Collectif des associations de défense de l'environnement) qui regroupe 43 associations opposées à la construction de lignes à grande vitesse inutiles dans le sud-ouest de la France.

Dans un premier ouvrage, «Les Rails de la déraison» (Nuvis), il avait entrepris, en collaboration avec François Tellier, d'instruire à charge le dossier des nouvelles LGV.

Avec ce nouveau livre, l'auteur apporte une analyse claire, documentée et réaliste sur le financement et la rentabilité de ces infrastructures. Sujet ô combien d'actualité alors que divers rapports commandés par le gouvernement se font critiques. Aujourd'hui, la pérennité de ces lignes à grande vitesse, dévoreuses de budgets et destructrices de l'environnement, est clairement remise en question. Reste à convaincre les élus que sortir de cette logique dispendieuse du «toujours plus vite» est indispensable.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Pierre Recarte

Les rails de la déraison : la très grande vitesse en Aquitaine et ailleurs