Rayon Modes de vie et comportements selon les pays et les peuples
Les institutions de l'amour : cour, amour, mariage : enquêtes anthropologiques en Asie et dans l'océan Indien

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 357 pages
Poids : 608 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-85831-279-5
EAN : 9782858312795

Les institutions de l'amour

cour, amour, mariage
enquêtes anthropologiques en Asie et dans l'océan Indien


Collection(s) | Asie(s)
Paru le
Broché 357 pages

Quatrième de couverture

Les institutions de l'amour : cour, amour, mariage

Enquêtes anthropologiques en Asie et dans l'océan Indien

Asie(s)

Sciences humaines et sociales

Les sociétés traditionnelles connaissent-elles l'amour ? Le débat demeure toujours ouvert entre la position de certains courants en sciences humaines (sociologie, anthropologie...) pour qui seul l'Occident connaîtrait l'amour, et celle défendue par les littéraires et les psychologues, qui soutiennent le contraire. Entre ces deux tendances, cet ouvrage rend compte des multiples compromis opérés par différentes sociétés d'Asie (Chine, Corée, Japon, Népal, Inde) et de l'océan Indien (Madagascar) pour naviguer entre des expressions individuelles de l'amour, s'inspirant des pratiques occidentales, et les normes sociales qui les contrôlent fortement.

Les enquêtes ethnographiques menées sur les pratiques en vigueur de nos jours montrent comment ces compromis s'expriment toujours dans des « institutions de l'amour » menant la plupart du temps au mariage. Ces institutions se manifestent dans trois domaines : le choix du conjoint, l'expression des sentiments amoureux et les rites de mariage. Si les individus de ces sociétés font maintenant de « l'amour romantique » une de leurs valeurs, il n'en reste pas moins qu'ils doivent l'accorder aux traditions familiales. Dans cette composition, le sentiment amoureux, loin d'être une élaboration individuelle, est socialement construit et participe de l'ordre social.

Biographie

Catherine Capdeville-Zeng est anthropologue et sinologue, professeure dans le département d'études chinoises de l'Inalco et membre de l'équipe Asies-Inalco.
Sa recherche de doctorat portant sur la musique rock en Chine a fait l'objet d'une publication en 2001 sous le titre Rites et Rock à Pékin -Traditions et modernité de la musique rock dans la société chinoise. Elle s'est ensuite intéressée au monde rural et au théâtre populaire, et a publié en 2012 le Théâtre dans l'espace du peuple : une enquête de terrain en Chine. Ses thèmes de recherches sur la société chinoise contemporaine incluent les différentes formes de rituels - y compris musiques et théâtres, rites religieux, fêtes familiales et villageoises, les relations sociales - parenté, amour, amitié, voisinage, et les structures sociales - morphologie, échanges, institutions.

Delphine Ortis a obtenu son doctorat en anthropologie sociale et ethnologie en 2008 à l'EHESS. Son mémoire, « Ethnographie d'un islam indien. Organisation cultuelle et sociale d'une institution musulmane : la darg(...)h du martyr Gh(...)z(...) Miy(...)n (Bahraich, Uttar Pradesh, Inde du Nord) », portait sur l'organisation du sanctuaire d'un martyr indo-musulman. Après s'être intéressée au culte des martyrs, elle mène depuis plusieurs années des recherches au Pakistan sur les relations entre culte aux saints, soufisme et chiisme. Elle prépare un ouvrage interdisciplinaire, avec d'autres chercheurs français, sur le grand saint du Sindh, L(...)l Shahb(...)z Qalandar. Elle est actuellement chargée de cours en anthropologie à l'ESSEC, l'Inalco et l'EHESS.

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