Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 188 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 979-10-93594-49-1
EAN : 9791093594491
Les Israéliens, hypercréatifs !
Quatrième de couverture
Les israéliens
Si le conflit israélo-palestinien est largement couvert par les médias, la société israélienne reste assez méconnue du public francophone. Ce livre invite à découvrir un peuple pluriel et complexe, un État où s'amalgament des rescapés de la Shoah, des immigrants originaires d'horizons très différents, des juifs de stricte observance, des juifs libéraux, des juifs laïcs, des juifs athées voire agnostiques, des chrétiens aux multiples facettes, des musulmans sunnites - des citoyens qui rejettent l'autorité de l'État, et d'autres qui s'en accommodent tant que leurs intérêts sont préservés.
Dans ce pays laïc, mais empreint de religiosité, dans cet État démocratique, mais tenté par l'autoritarisme, les Israéliens se dotent d'une culture originale et développent une créativité à toute épreuve, tout en revendiquant le droit à la normalité dans un environnement hostile.
Ce livre est un voyage au sein d'un peuple-mosaïque dans un État moderne. Un portrait réaliste et attachant des Israéliens aujourd'hui.
Céline Boyer, artiste photographe, a invité des personnes d'origines différentes à témoigner sur leurs ancêtres, leurs racines. La série de photographies Empreintes (publiée aux éditions Parenthèses en 2013) mêle le tracé cartographique de leurs origines au «portrait» d'une main à chaque fois unique. Emblématique, cette main personnifie la collection «Lignes de vie d'un peuple» centrée sur la vie réelle des gens. En couverture, la main de Noa, Israélienne :
Noa, 50 ans, témoigne :
« Je suis née en 1963 à Jaffa en Israël. Ma mère, Hava, est née à Varsovie, en Pologne, en 1931. Mon père, Dani, est né sur les dunes de Tel-Aviv en 1930. Mes parents se sont rencontrés au kibboutz Harel, sur la route menant de Tel-Aviv à Jérusalem. Au milieu des années 1950, ils ont quitté le kibboutz et ont déménagé dans la petite maison de mes grands-parents, dans le nouveau centre de Tel-Aviv. J'ai grandi non loin de cette maison et suis allée à l'école tout près. Plus tard j'ai habité cette maison avec mon futur mari, Izhar. C'est là que sont mes racines. C'est là que je me sens chez moi. À 14 ans, j'ai déménagé avec ma famille en Italie, à Florence, puis j'ai passé ma vie d'adulte entre Tel-Aviv, Florence, Londres et Paris. Ma fille Aima est née à Tel-Aviv en 2002. Elle vit à Paris depuis l'âge de trois ans. Elle parle quatre langues et passe d'une culture à une autre avec une incroyable aisance. Où ses ailes la porteront-elle ? Seul le temps le dira. »