Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 326 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-35792-217-4
EAN : 9782357922174
Les lendemains ne chantent plus
le roman d'un canut
Quatrième de couverture
En 1831 et 1834, à Lyon, deux affrontements parfois sanglants, ont opposé la classe ouvrière (les canuts) et leurs alliés républicains aux riches négociants des textiles, qui refusaient d'appliquer le tarif obtenu, péniblement, par la pression populaire.
Le roman, au fil des insurrections, invite à vivre le quotidien de deux mondes inconciliables, celui de l'argent, avec la famille Legrand, et celui de la misère des canuts de la Croix-Rousse, les Montbrun, mais aussi la pauvresse Malivole, la prostituée Marguerite, la pieuse Pauline Jaricot. Des circonstances particulières mettent en présence des familles des deux bords des personnalités intéressantes, Pauline Jaricot, qui dans quelques jours va devenir « bienheureuse », la poétesse Marceline Desbordes-Valmore... et le général Aupick.
Déjà partagée entre deux amoureuses l'exaltée Charlotte et la sage Julie, Joseph Montbrun, fils d'un compagnon tisseur tué sur une barricade, succombera-t-il aux charmes aussi discrets que passionnés de l'épouse pudique et dévote d'un gros négociant fortuné ? Que devient l'amour quand règne l'aveugle violence ?
La semaine sanglante d'avril 1834 met fin, provisoirement, au conflit. De cette tragédie germeront l'émancipation de la femme, les mutuelles sociales, la naissance du mouvement libertaire. En ce sursaut lyonnais des canuts, le prolétariat prend conscience en France et en Europe de sa possible lutte pour la justice et humaine et sociale.