Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 180 pages
Poids : 510 g
Dimensions : 30cm X 21cm
ISBN : 979-10-90361-00-3
EAN : 9791090361003
Les Napoléonides
généalogie de la IVe dynastie
Quatrième de couverture
En seulement deux souverains, et sur le seul XIXème siècle, la dynastie impériale a régné sur la France pendant 28 ans et 11 mois, sans compter les années précédant leur intronisation, comme chefs d'État républicain. En clair, Napoléon (Ier) fut Premier consul durant 4 ans et 6 mois : du 10 novembre 1799 (au lendemain du 18 brumaire an VIII) au 18 mai 1804, puis empereur des Français durant 10 ans et 2 mois : du 18 mai 1804 au 11 avril 1814 (traité de Fontainebleau), et du 20 mars au 22 juin 1815 (les Cent-Jours). Quant à Napoléon III, il fut président de la République durant presque 3 ans : du 10 décembre 1848 au 1er décembre 1851, et enfin empereur des Français durant 18 ans et 9 mois : du 2 décembre 1851 (au matin de son coup d'État) au 4 septembre 1870 (proclamation de la République).
L'image que se sont fait les Français de ces périodes (qui s'étalent dont sur 36 ans et 5 mois) a évolué au fil des générations. En vertu du principe que c'est le vainqueur qui fait l'Histoire, la République en a tiré un portrait aussi négatif que possible.
Par l'entremise de l'école, les dirigeants français, craintifs d'un engouement bonapartiste, n'ont eu de cesse de ternir le bilan des deux règnes. Heureusement, peu à peu, les historiens viennent contredire cette propagande et rétablir cette vérité : l'apport, dans tous les domaines, fut considérable et ces deux chefs d'État sont unanimement reconnus parmi les plus importants de notre Histoire. Leur renommée, surtout celle du premier, est également immense à l'étranger. Témoins l'innombrable littérature, les reportages télévisés, ainsi que le nombre sans cesse grandissant d'associations liées à l'Empire français. La généalogie, par sa clarté et son attractivité, participe puissamment à l'Histoire-récit et dont à l'Histoire-culture. Car soyons logiques et lucides ; il y a l'Histoire-action (la réalité), à laquelle succèdent l'Histoire-récit (multiple et inégale en objectivité) et surtout l'Histoire-culture (celle que nous possédons tous, à des degrés divers). Les Napoléons, vainqueurs de l'Histoire-action, glorieux - ô combien ! - de l'Histoire-récit, seront peut-être un jour, grâce, en partie, à ce nouvel ouvrage, victorieux de l'Histoire-culture générale !
Mais les ennemis du bonapartisme ne désarment pas encore ; sous le prétexte d'enseigner l'Histoire universelle, ils préfèrent désormais passer sous silence cette période dans les programmes scolaires. Ils gagnent ainsi du temps et font perdurer des croyances telles que celle-ci : « Napoléon Ier fut un mégalomane assoiffé de sang » ! Plutôt qu'un plaidoyer de plus, il est plus intéressant de lire ce que l'« accusé » déclara lui-même, lorsqu'il était à Sainte-Hélène :
« Je suis resté à la tête des affaires, la France a été dans l'état où était Rome quand il fallait un dictateur pour sauver la République. Les nations de l'Europe, séduites par votre or et vos haines, ont renouvelé sans cesse les coalitions contre mon pouvoir. Il était donc urgent que le chef de l'État toujours menacé, attaqué, recueillit la force et toutes les ressources du pays pour résister ou vaincre. Je n'ai jamais fait de conquêtes qu'en me défendant. L'Europe n'a jamais cessé de combattre la France à cause de ses principes. J'étais forcé d'abattre sous peine d'être abattu. »