Rayon Littérature française
Les paradis perdus. Vol. 5. Les grandes fêtes d'août (1938)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 547 pages
Poids : 545 g
Dimensions : 14cm X 24cm
EAN : 9782950393913

Les grandes fêtes d'août (1938)


Paru le
Broché 547 pages

Quatrième de couverture

Cet ouvrage est le cinquième volume des «Paradis Perdus».

Louis et Jacques Delorme, «les enfants gâtés», vivent dans l'ivresse d'une complète liberté leurs «Dernières Grandes Vacances» dans l'île au bord de la mer.

Nous sommes en Août 1938. En Août 1939, sentant la guerre imminente, les Delorme ne reviendront pas «dans l'île».

Pourtant les réceptions d'oncles, de tantes et d'inconnus en blanc continuent comme par le passé.

Les petites cousines de Bordeaux et les cousins des Cévennes sont aussi de retour.

Avec eux recommencent les parties de pêche à la crevette, les pique-niques et la construction de grands forts sur la plage. Les «grandes personnes» s'offrent des baptêmes aux choux à la crème et des parties de croquet. Le tout va se clore par le merveilleux «feu d'artifesses» tiré par l'espiègle Oncle Henri, «la Dame de ses pensées», Oncle Paul son frère et Monsieur Delorme lui-même.

Deux avions militaires en exercice passeront au-dessus de ces mondanités dans le beau ciel de France, simulant un combat aérien à la mitrailleuse. Personne n'y fera attention. «Encore un petit moment de bonheur, Monsieur le Bourreau.» C'est là le bel album, le film des vacances d'une famille heureuse dans un univers d'insouciance qui ne reviendra plus.

Nous retrouvons là, outre le grand style classique et musical auquel Jacques Darcanges nous a accoutumés, sa volonté permanente d'échapper aux modes intellectuelles qui depuis quarante ans, sous prétexte de rendre le roman «scientifique», en ont évacué récit, personnages, décors, psychologie, ne laissant subsister qu'une enveloppe vide, des stéréotypes, une bouillie informe de phrases tronquées et d'idées incohérentes d'où l'Homme et la Vie sont absents («Nouveau Roman»).

Le public n'admirera que davantage ce récit simple et linéaire sans tics «littéraires», un ouvrage hors des modes et du Temps, car, pour survivre au Présent, l'Art se doit d'être intemporel.

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