Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 154 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 13cm X 18cm
EAN : 9782876612846
Quatrième de couverture
C'est un récit d'enfance, si l'on veut: un jeune garçon grandissant dans la féerie d'un décor d'altitude, l'absence discrètement pathétique d'une mère malade, une imprimerie improbablement égarée dans un hameau isolé de la campagne, où passent parfois quelques poètes, le grand spectacle fantastique du monde, le mirage magique des phénomènes, un panorama mental qui se déploie à l'infini et où se dressent face à face page et paysage. Écrivant, Dominique Poncet semble se souvenir du Rimbaud des Illuminations ou du Proust des Journées de lecture. Il raconte ses aventures d'enfant perché solitaire au sommet de son rêve... Il s'adonne au long jeu du temps, misérable et miraculeux... À l'écart du négoce romanesque actuel dont il fait mieux apparaître la pauvreté, le texte de Dominique Poncet surgit à la façon d'un vrai livre, beau et profond, soudainement et souverainement imprévisible.
Philippe Forest, Art Press
C'est au coeur de riches et percutantes explorations que l'auteur nous emmène, dans les relations sauvages et passionnées d'années d'apprentissage... En un chemin de bien libre écolier Dominique Poncet - heureuse descendance, à ses heures, de Cravan - nous offre, avec ce «roman furtif», une des plus vivifiantes entreprises littéraires de la rentrée.
Pierre Hild, Le Matricule des Anges
Oui, ce livre, que j'ai par bonheur rencontré, me laisse très nettement le sentiment que son personnage principal en est l'écriture qui, dans sa folle course horizontale et mobile dans l'en-avant, crée l'effet ascensionnel que le narrateur veut... Ce livre, né d'une impérieuse nécessité («l'impossibilité de me taire») a été ruminé dans la patience et la fureur.
Jean-Pascal Dubost, Europe
Manifeste féroce d'une enfance heureuse, Les pentes fabuleuses constituent une jubilatoire escalade des hauteurs de la littérature. Le lecteur s'intéresse, s'étonne, s'indigne, s'interroge, se retrouve souvent lui-même en se retournant vers sa propre enfance. Et surtout, il s'amuse énormément, car Dominique Poncet a particulièrement affûté ce qu'il appelle le «lyrisme comique». Pour dire une enfance comme on n'a encore jamais osé le faire.
Jean-Philippe Mestre, Le Progrès
Les pentes fabuleuses révèlent un écrivain d'exception, de ceux dont ce siècle finissant manque cruellement. N'attendez pas la reconnaissance des médias pour dévaler en sa compagnie ces pages «fabuleuses».
Alain Hélissen, Le mensuel littéraire