Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 271 pages
Poids : 230 g
Dimensions : 11cm X 18cm
ISBN : 978-2-8185-0544-1
EAN : 9782818505441
Les libraires en parlent
Plongez dans la plus prestigieuse école de journalisme, en France... François Ruffin, que l'on connaît aujourd'hui comme rédacteur en chef du journal Fakir, comme réalisateur du génial Merci Patron, et comme remuant député (LFI) de la Somme, y a fait ses classes. Pendant ses deux ans de formation, il constate rapidement que son idéal du journalisme (importance des enquêtes de terrain, déontologie, rigueur, ténacité ; bref, le journaliste comme "agitateur de la démocratie") est à mille lieues de la pratique qu'on prétend lui enseigner. Rédaction dans la rapidité, reprise des communiqués de presse sans vérification, alignement sur les confrères, nivellement par le bas du discours, mépris des lecteurs, course après "l'actualité"...
Qu'à cela ne tienne, il en faut moins pour décourager François Ruffin ; et le voilà qui utilise ses deux années de formation... pour faire une enquête sur l'école. Ce livre en est le résultat, passionnant et drôle (et un peu atterrant aussi).
Attention, vous ne lirez / n'écouterez / ne regarderez plus les infos de la même façon !
Quatrième de couverture
Les petits soldats du journalisme
Le Centre de formation des journalistes se proclamait « la meilleure école de journalisme en France et même en Europe ». Tous les ténors de la presse ont fréquenté ses bancs. Pendant deux ans, François Ruffin a suivi leur exemple : élève appliqué, il a pris en notes les conseils des professeurs et les confidences des « grandes plumes ». Il s'est coulé dans le moule, pour voir. Et il a vu.
« Dans un an, vous serez journalistes, confie un intervenant. Vous entrerez dans ce que j'appelle « le complot de famille », c'est-à-dire des règles qui peuvent scandaliser les gens mais, bon, c'est comme ça que la machine fonctionne. » Un « complot » que ce livre met au jour : tacites ailleurs, les règles du métier sont ici affichées sans vergogne.
Comme dans un miroir grossissant, le journalisme ordinaire se révèle sans fard : la célébration du vide, le mépris du public, la soumission aux pouvoirs, la quête du profit, l'information prémâchée comme seul horizon. Un récit incisif et insolent qui démonte, pièce à pièce, les rouages de la machine médiatique.