Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 128 pages
Poids : 154 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-35687-908-0
EAN : 9782356879080
Les quartiers (im)populaires ne sont pas des déserts politiques
incivilités ou politisation des colères par le bas ?
Les libraires en parlent
Les formes d'insurections, les incivilités, les mouvements dit de "radicalisation", le durcissement dans les actes de délinquence et/ou de violence, etc., etc., seraient-elle la manifestation d'une grande partie de la population des "quartiers populaires" éprouvant un puissant sentiment d'injustice ainsi qu'une forme de réponse politique envers des institutions qui leurs renvoient indifférence et mépris ? Notre auteur va répondre oui à cette forte hypothèse. A travers des enquètes qualitatives au plus proche des gens, Eric Marlière nous livre un travail fin et précis qui montre la nécessité de mieux écouter ces populations dominées qui, malgré des comportement "déviants" au regard de la société, pointent, en quelque sorte selon elles, le "mensonge" de la république sur la liberté, l'égalité et la fraternité.
Quatrième de couverture
Les jeunes adultes et les quadragénaires des « quartiers » éprouvent un fort sentiment d'injustice à l'encontre des institutions et du politique. Les mobilisations des adolescents et des jeunes adultes des cités populaires, bien souvent, se concrétisent par des révoltes urbaines, par des formes d'« incivilités » ou de provocations à l'encontre des agents des institutions locales, par des esquives face à la police ou « des fuites en avant » devant les structures où l'on doit rendre des comptes, ou encore par des différentes configurations de « radicalisations » (religieuses, anti-institutionnelles, « complotismes », délinquances violentes et/ou crapuleuses, etc.) sans oublier enfin des formes multiples de dépressions (repli sur soi, évitement du monde du travail, etc.).
L'auteur démontre que ces différentes manifestations - souvent présentées comme des incivilités - sont des actes politiques, souvent observés avec mépris par les institutions d'encadrement et par les politiques.
Aujourd'hui, ces tensions sont exacerbées en raison des (conditions économiques défavorables qui frappent d'abord les plus pauvres... et donc les habitants des quartiers populaires.
L'auteur met au jour les pratiques politiques quotidiennes de ces jeunes en montrant que l'ordinaire, fait de tensions avec les institutions, est le plus souvent politisé et orienté contre les processus de dominations subies par les jeunes et les quadragénaires.
Là où d'aucuns ne veulent voir que voyoucratie en actes, au contraire, les jeunes habitants des quartiers constituent bien des acteurs politiques qu'il va falloir enfin écouter.