Rayon Biographies ro1ées
Les quatre Henri

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 95 pages
Poids : 301 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-37231-071-0
EAN : 9782372310710

Les quatre Henri


Paru le
Broché 95 pages

Quatrième de couverture

Les quatre Henri

C'est l'histoire peu commune de quatre Henri nés en 1874. Trois d'entre eux, dont deux issus de milieux fort modestes, accédèrent à des promotions exceptionnelles : faculté de médecine, Saint-Cyr, Polytechnique.

La ruralité gardait en ce temps-là un certain dynamisme. L'exode rural balbutiait seulement. Ainsi, Aprey maintenait une population de quatre cents âmes. Au recensement de 1911, on ne compta plus que trois cent vingt-cinq habitants ; on chuta à deux cent quarante-huit en 1921. La Grande Guerre vida les campagnes françaises de leurs forces vives. Henri Baudin naquit à Paris dans une famille aisée. Son père s'étant retiré à Aprey, il le rejoignit pour y installer son cabinet médical en 1904. Je parlerai peu de lui, l'ayant déjà évoqué dans l'ouvrage : Henri Baudin, médecin de la Grande Guerre.

Henri Marie, fils d'un charpentier, entra dans une des plus grandes écoles de France, grâce à une bourse accordée par la IIIe République, tout comme son ami Henri Royer, originaire de Rouelles, qui fréquentait très souvent son frère Jules, plâtrier à Aprey. On pourrait chipoter sur le titre d'amiral attribué à Henri Royer par ses neveux, qui ne l'appellent que comme cela, car il conviendrait peut-être d'utiliser l'expression d'« ingénieur-amiral » du fait qu'il n'a pas combattu dans la marine.

Des quatre, seul Henri Morisot quitta l'école communale une fois le certificat d'études en poche pour reprendre la ferme de ses parents. Il resta fort apprécié et estimé des trois autres et plus particulièrement de Royer. Il fut également le seul à laisser une postérité directe.

Alors que j'écris ces lignes, j'ai l'impression de voir s'agiter devant moi quatre êtres hors pair, de les entendre parler, penser, de les regarder agir. Eux, que je n'ai pas connus, emplissent ma tête qui s'illumine de leurs regards bienveillants.

La Grande Guerre faucha Marie et Baudin, les deux autres survécurent. Le dernier Henri mourut en 1954. Je ne reviendrai pas sur les sources déjà évoquées dans le prologue qui m'ont permis d'écrire ce livre quelque peu romancé. J'insisterai davantage sur la transmission de la mémoire, acte indispensable à l'établissement du présent et du futur. Ici, en quelque sorte, je rédige, sans avoir la prétention d'égaler l'illustre Chateaubriand, des Mémoires d'outre-tombe.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Gilles Goiset

La belle meunière de Grattedos

L'homme mort

La moustache de grand-père

Une terrible nuit d'hiver de pleine lune

Aprey : d'art, de feu, de terre et de sang

Marqués par le destin

Tiennot et Lola. La fille de la sorcière