Fiche technique
Format : Broché
Poids : 480 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747552929
Quatrième de couverture
Les stock-options sont au coeur du début actuel sur la gouvernance d'entreprise. Le développement significatif de la pratique optionnelle au cours des années 1980 et 1990 - une entreprise française cotée sur deux y a désormais recours - s'est en effet accompagné d'une controverse sur sa nature participative. Loin d'associer le personnel à la performance de l'entreprise, les stock-options ne seraient qu'un instrument de rétribution à des conditions fiscales préférentielles, comme peuvent le laisser supposer les niveaux substantiels de plus-values engrangées par certains dirigeants, malgré les aléas de la conjoncture boursière.
Afin d'éclaircir le débat, la présente recherche analyse, dans un premier temps, les fondements des politiques d'options. Elle les resitue dans leur environnement à la fois socio-politique et économique en France, puis examine leur rôle sous le double éclairage conceptuel de la théorie financière de l'agence et de la théorie de l'implication organisationnelle.
L'ouvrage propose, dans un deuxième temps, une synthèse des nombreuses études empiriques conduites tant en France qu'à l'étranger sur la problématique posée et expose les résultats d'une étude tridimensionnelle menée auprès des entreprises françaises cotées. Ce travail permet de dégager les principales caractéristiques des plans d'options implantés en leur sein et de mesurer leurs effets sur la résolution des conflits d'agence dirigeants/actionnaires, tout comme sur le niveau d'implication organisationnelle des cadres. Les conclusions sont contrastées. Si les objectifs affichés par les entreprises sont résolument participatifs, les caractéristiques incitatives des plans d'options sont partielles, et les effets mesurés en termes d'alignement des intérêts et de fidélisation apparaissent contradictoires.