Fiche technique
Format : Cartonné
Nb de pages : 128 pages
Poids : 1078 g
Dimensions : 24cm X 31cm
ISBN : 979-10-347-6234-7
EAN : 9791034762347
Yveline
Les libraires en parlent
Mai 1968, dans un petit village du Sud-Ouest, l'ambiance est à la fête : l'équipe locale est enfin victorieuse de la coupe de France de rugby. C'est une nouvelle étape pour la ville mais c'est aussi une nouvelle étape pour Yveline et Monique. Yveline, après son bac, a décidé de monter à Paris et de faire des études, quitte à laisser derrière elle son fiancé. Monique, persuadée qu'elle va quitter sa cambrousse, tombe amoureuse de l'instituteur du village et voit tous ses plans bouleversés...
Mermillod et Tripp signent un premier volume sensible, drôle et intelligent où l'émancipation (familiale ou sociale) est au cœur du récit et servi harmonieusement par le dessin de Horne. On attend la suite avec impatience !
Quatrième de couverture
- Dilemme... c'est quand tu dois choisir entre deux propositions contraires, ou contradictoires... mais qu'aucune des deux ne te convient...
- Oh, putain, l'intello !
- Oh, putain, les paysans !
Désarroi à Larroque et Castelnau, deux villages au cœur de l'Ovalie reliés par un pont qui enjambe la Garonne : leurs équipes juniors se traînent en queue de championnat. Or, dans le Sud-Ouest, la culture du rugby est une religion.
Les vents ovales, c'est une histoire d'émancipation dans l'ambiance de la campagne française de la fin des années 60, ce goût du terroir avec accent, cette Société traversée par les récits de la guerre et de la Résistance, cette dichotomie gaullistes-communistes, cette hiérarchie sociale illustrée par la DS du patron, la 2CV de l'instit et la Renault 16 du pharmacien, tout cela se fissurant puis explosant sous la pression de cette jeunesse du baby-boom qui accédait d'un coup massivement à l'enseignement supérieur.
Mais les années 60 touchent à leur fin et, avec elles, l'emprise de ces figures d'autorité qui s'opposent et ne comprennent plus leurs jeunes : dans un an, ce sera Mai 68.
Aude Mermilliod et JeanLouis Tripp tissent ici un récit choral sensible et touchant porté par le trait vibrant d'Horne.