Rayon Productions végétales
Les violettes : leurs origines, leurs cultures

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XX-VI-161 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782919911127

Les violettes

leurs origines, leurs cultures


Paru le
Broché XX-VI-161 pages

Quatrième de couverture

"Mon pauvre père est né, a vécu, est mort parmi les violettes, les fleurs qu'il aimait tant", écrivait Lionnel Millet après la mort de son père.

Cent ans après sa publication, la Société Nationale d'Horticulture de France rend hommage à Armand Millet, horticulteur émérite et "maître des violettes" en rééditant "Les violettes, leurs origines, leurs cultures", premier texte de la nouvelle collection "Archives de la Société Nationale d'Horticulture de France". Cet ouvrage, malgré ses imperfections, reste la référence française des violettes du 19ème siècle.

Armand Millet a participé à la prodigieuse ascension des violettes et à leur âge d'or, par ses créations variétales extraordinaires et son savoir faire.

Pierre Barandou

Biographie

Armand Millet est né à Bourg la Reine le 8 septembre 1845, il y mourra le 9 août 1920. Sa famille cultivera les violettes de 1838 à 1940, dans un centre horticole prestigieux où résonnent encore les noms de leurs contemporains Jamin, Durand, Margottin, Delabergerie, Jost, Bruneau, Nomblot. Il reprend l'exploitation en 1868. En 1874, il rejoint la Société Nationale d'Horticulture de France. Il crée de nouvelles variétés de violettes et les présentent dans les grandes expositions internationales où elles reçoivent de hautes récompenses.

Professionnel de stature internationale, Armand Millet écrit dans les revues spécialisées, participe aux jurys et siège au bureau de la S.N.H.F. En 1900, après une formation en Angleterre, Lionnel, son fils, vient travailler dans l'entreprise paternelle. Armand poursuit inlassablement ses croisements et, à l'âge de 75 ans, il s'éteint après une longue pèriode de labeur, de recherche et d'ouverture sur sa profession et sa ville. L'exploitation des violettes continue à Bourg-la-Reine jusqu'en 1930, puis à Amilly, dans le Loiret ou Lionnel s'est installé. La seconde guerre semble avoir détruit l'établissement. Lionnel ne le relèvera pas et meurt en 1949.

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