Rayon Musique
Lettres des jours ordinaires, 1756-1791

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 594 pages
Poids : 816 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782213622132

Lettres des jours ordinaires, 1756-1791


Collection(s) | Musique
Paru le
Broché 594 pages
choisies, présentées et annotées par Annie Paradis
traduit de l'allemand par Bernard Lortholary
Tout public

Quatrième de couverture

Mozart a partagé sa vie entre deux écritures: celle de la musique et celle des lettres. Des centaines de milliers de notes sur la partition, des centaines de milliers de mots sur le papier; de l'une à l'autre et de l'autre à l'une, toute une vie, la plume court. Sur la scène épistolaire des personnages s'animent, croqués sur le vif; des villes défilent, au rythme des auberges, des palais, des églises, des théâtres; toute l'Europe musicale des Lumières s'agite sous la plume mozartienne; et toute sa musique, à la lettre: symphonies, concertos, messes, opéras... l'Opéra!... N'oubliez pas mon désir d'écrire des opéras. J'envie quiconque en compose un... Et lorsque l'opéra vient à Mozart, la lettre s'enchante, car l'oeuvre se trame aussi sur le fil des mots; ainsi dans cette correspondance de 1780 échangée entre un fils très obéissant à Munich et un vieux père fidèle à Salzbourg. Nous voici dans l'atelier où, en duetto, s'élabore le premier grand opéra mozartien, l'Idomeneo.

Mais c'est aussi la petite musique des jours ordinaires qui nous retient et nous touche; la vie comme elle va, ou ne va pas, griffonnée à la hâte, Je me dépêche... Je suis pressé... le quotidien tissé des petits riens que l'on échange pour que perdure le lien, J'ai bien reçu le colis, et j'espère que vous aurez aussi déjà le portrait et les rubans... Sur le papier s'inscrit la suite des jours, des années, s'écrivent les amitiés, les amours, les épousailles, les naissances et les morts... Parfois, de devoir tant parler, la plume se lasse; le silence creuse les mots,... Je n'ai rien de nouveau ni de nécessaire à écrire...

De cette foisonnante correspondance, des quelques 1196 lettres que comporte l'édition allemande, 163 ont été choisies pour composer ce livre. Traduites par la plume vive de Bernard Lortholary, elles font résonner non seulement la voix de Mozart, mais toutes les voix familiales et familières qui l'ont entouré; voix de basse de Léopold, le père, l'interlocuteur privilégié, soprano de la mère, Anna Maria, de la soeur, Nannerl, de Constanze, l'épouse. Et l'on entend, ensemble et pourtant distinctes, comme à l'opéra, toutes les voix.

Biographie

Docteur en Ethnologie et ingénieur d'études, Annie Paradis conduit ses recherches au Centre d'Anthropologie de Toulouse. Ses travaux portent sur les relations entre le rite et la musique à travers une ethnographie du spectacle d'opéra. Elle a publié chez Fayard, outre sa thèse Mozart, l'Opéra réenchanté, son premier roman: Anna Maria.

Longtemps germaniste à la Sorbonne, Bernard Lortholary est traducteur et éditeur de littérature de langue allemande.

Avis des lecteurs

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