Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 647 pages
Poids : 814 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-8111-1010-9
EAN : 9782811110109
Le père Duparquet
espoirs et échec de la mission en terre portugaise
1866-1869
Quatrième de couverture
Mémoire d'Églises
Le père Charles Duparquet, spiritain, est l'un des grands missionnaires du XIXe siècle. Né en 1830, il a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n'a cessé de raconter ses voyages, ses rencontres, il a décrit les paysages visités : ce sont des centaines et des centaines de pages qu'on trouve éparpillées dans de nombreux casiers des archives spiritaines et qui décrivent l'Afrique d'avant la colonisation.
Un premier volume des lettres et rapports du père Duparquet, paru en 2012, rassemble ses écrits de 1855 à 1865 : on peut en trouver une présentation dans la revue Histoire et Missions Chrétiennes (N° 24, décembre 2012).
Voici maintenant le second tome qui contient ses lettres et rapports - annotés - de 1866 à 1869.
Le père Duparquet a obtenu l'autorisation de repartir au Congo et en Angola pour relancer les missions dans ces régions, autrefois évangélisées par les Capucins, mais abandonnées depuis plusieurs dizaines d'années. Il essaie de s'installer à Mossamédès, ville nouvelle à la frontière sud de l'Angola.
D'autres spiritains s'installent à la frontière nord. Deux d'entre eux vont mourir à Loanda, la capitale de l'Angola. Duparquet, lui, considéré comme un espion du gouvernement français, est finalement expulsé d'Angola.
Il comprend que pour ouvrir une mission dans une colonie portugaise, il faut des sujets portugais. Il se rend donc au Portugal et y ouvre un séminaire à Santarem. En même temps, il fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement portugais. Il récolte de belles paroles mais n'obtient aucune autorisation. Ses lettres décrivent ses longues démarches. Découragé, le père Duparquet accepte alors d'aller provisoirement en Afrique de l'est. Le prochain volume (le troisième) rapportera les écrits de son « exil » à Bagamoyo et surtout la création de la mission de Landana (qui à l'époque était hors des possessions portugaises). Ce sera un franc succès.