Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 136 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-36717-744-1
EAN : 9782367177441
Levinas
un idéal pour l'éducation
Quatrième de couverture
Levinas - Un idéal pour l'éducation
« À une époque où de nombreux ouvrages se proposent de donner des recettes pour transmettre ou éduquer, Muriel Briançon fait preuve d'une certaine audace dans ce livre. Elle propose, en effet, une lecture à la fois exigeante et précieuse d'une des plus grandes figures de la philosophie contemporaine. Et corrélativement - voilà toute la force et l'originalité de ce livre - elle montre les points de connexion possibles avec le domaine de l'éducation.
En ces temps bousculés par les logiques d'urgence et d'accélération, l'on serait parfois tenté de chercher des réponses immédiates aux questions concrètes du quotidien, en éducation comme ailleurs. Muriel Briançon, nous propose, au contraire, un détour exigeant parce que fondamental. Éduquer commence sans doute par l'acceptation de nous reconnaître héritiers de ceux qui nous ont précédés. Avec cette belle traversée de la pensée de Levinas, l'auteure du présent ouvrage nous offre une occasion de nous poser, de prendre de la distance, afin de penser autrement l'acte éducatif, et plus largement notre relation à autrui. »
Extrait de la préface de Fred Poché
« À travers l'évocation du passé se joue une meilleure compréhension du présent. Tout éducateur, pédagogue doit pouvoir s'appuyer sur une vision du passé pour se donner davantage de moyens, de repères pour penser le présent, pour anticiper sur l'avenir. La mémoire n'est pas seulement la faculté de se souvenir, c'est aussi une dimension de la conscience que tout individu a, d'exister.
Cet enjeu de mémoire est essentiel pour tout humain qui, en voulant devenir enseignant devient à la fois un héritier et un transmetteur d'héritage, un passeur. C'est ainsi, avec mes lunettes d'historienne de l'éducation que je suis entrée dans la lecture de ces chapitres, les uns à la suite des autres, avec un plaisir certain. »
Extrait de la postface de Ségolène Le Mouillour