Rayon Christianisme
Libertas ecclesiae : esquisses d'une généalogie (1650-1800)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 396 pages
Poids : 592 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-84573-892-8
EAN : 9782845738928

Libertas ecclesiae

esquisses d'une généalogie (1650-1800)


Collection(s) | Histoire et théologie
Paru le
Broché 396 pages

Quatrième de couverture

Libertas Ecclesiae

La recherche historique se contente souvent de mettre le vin ancien dans des outres neuves et l'histoire politico-religieuse de la période moderne, sous l'angle du rapport entre deux entités communément nommées Église et État, n'est plus à faire. La plupart des études portant sur les années 1500-1650 décrivent cette période comme une propédeutique à l'idéologie libérale. Leur histoire y prend la forme d'une généalogie du libéralisme dont le point de départ serait la privatisation du religieux par la sécularisation de la religion. La modernité ne trouverait alors sa raison d'être que dans l'avènement de ce qui rompt totalement avec les formes traditionnelles des libertés politique, économique et religieuse, et surtout avec leurs institutions.

L'ouverture de cette problématique à l'époque suivante, 1650-1800, offre un éclairage original sur la question des luttes politico-religieuses pendant la seconde modernité, en montrant l'imbrication des registres et en révoquant toute téléologie hâtive, car la fin ne saurait justifier tout ce qui la précède. Il ne s'agit pas de ne considérer l'Église que dans la seule opposition à la modernité politique, sociale et religieuse, mais d'entrevoir comment son action consiste moins à conserver son influence qu'à préserver son indépendance face au pouvoir civil. Elle révèle une confrontation théologico-politique dont les enjeux vont bien au-delà d'une refonte de l'organisation sociale.

Cet ouvrage collectif voudrait montrer que la libertas Ecclesiae n'est pas le refus de la modernité, mais le rejet d'une reductio politica d'une pure et simple transposition dans le champ des espoirs politiques. Il ne s'agit pas de constituer un pouvoir théocratique, mais d'affirmer un horizon de transcendance et de préserver la société d'une dérive théocratique qu'elle soit cléricale ou laïque.

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